Je ne
pensais pas vous reparler si vite de Dodge City. Mais l’incident vaut
franchement qu’on s’y arrête. (merci cnn). L’enterrement du sergent Jessie
Davila, tué en Irak dans un attentat suicide le 20 février dernier, a été
méchamment perturbé. Non, il ne s’agit pas d’activistes anti-guerre. Enfin, pas
les activistes habituels. Les agitateurs étaient des ouailles du pasteur Fred
Phelps de Topeka, Kansas. Leur problème? L’armée recrute des homosexuels, en
violation de la loi du Seigneur, ses soldats représentent cette armée et ils
iront donc en enfer. Logique. Phelps et consort ont déjà perturbé une centaine
de funérailles depuis juin dernier. Dernier épisode en date, ce sont désormais
des motards qui viennent protéger les familles des soldats. Ils étaient 400,
bardés de cuir et de drapeaux américains, ce samedi à Dodge City. Quand je vous
disais que le Kansas méritait le détour.
I didn’t expect to talk so quickly about Dodge City again. (Courtesy of CNN). Last
Saturday, the funeral of Army’s sergeant Jessie Davila, killed in Iraq in a
suicide attack on February 20th, was seriously disrupted. You would
think some anti-war activists were at work. Well, sort of. Pastor Fred Phelps
and his followers came en masse to shout “America is doomed” and “Thank God
for dead soldiers”. Their stand? The military accepts gays in its ranks, which
is against God’s law, therefore all Americans soldiers deserve to go to hell,
dead or alive. Phelps and its followers have showed up at more than 100
funerals since June. Since then, a volunteer group of bikers shows up at every
funeral to protect the soldier’s families. Who said “what the matter with Kansas?".