Chaque année comme un rituel. Aller voir les feux du 4 juillet. Non par patriotisme, mais pour goûter aux joies des picnics sur l'herbe au bord la rivière, à l'odeur des bbq portables, à l'ambiance bon enfant que cette fête revêt chaque année à New York. Il y a longtemps que j'ai délaissé le FDR (le périph à l'est, fermé pour l'occasion) bondé, pour les rives plus accueillantes de Brooklyn entre les ponts de Brooklyn et celui de Manhattan.
Passer les premières heures de la soirée à admirer le premier feu qui doucement se meurt sur les gratte-ciel de Wall Street, et puis s'émerveiller encore des applaudissements chaleureux que le public réserve invariablement à ceux pour lesquels ils sont officiellement venus. Cette année, parmi les innovations, les cubes jaunes, et surtout ces torsades blanches qui montaient vers le ciel avant de retomber en douces cascades sous les "oooh" et les "aaah". Je me demande pourquoi chaque année les hourras les plus forts accompagnent les violets et les grappes blanches qui tombent comme un saule pleureur, éphémère, sur la baie.
ps: bienvenue à Anouk, qui a vu son premier jour, ce matin dans la grande ville.
Like a ritual, i went to see the fireworks, again. I have since long deserted the FDR for the Brooklyn shores, in Dumbo. I like the fires as much as the hours spent before, with the bbq's smells, the sunset over the skyscrapers, the laid-back atmosphere of it all.
Among the new fires this year, the yellow cubes and the ascending white twist falling down like a waterfall. For some reasons, the violet fire and the white wiping willow always get the loudest applause.