14 juillet, début des vacances. Inutile d'espérer faire avancer un quelconque projet en France pour les six semaines à venir (ça vaut pour une bonne partie du reste de l'Europe). "Rappelez-donc en septembre!". On prend son mal en patience. A New York, c'est devenu presque l'inverse et même tendance: rester en ville que l'on soit en vacances ou non. Les Hamptons sont devenus has been, les co-locations d'été à la plage pareil, et de toute façon inabordables.
Time Out s'est même fendu d'un remarqué Staycation en une la semaine dernière, contraction de stay (rester) et vacation (vacances). Mise à part la chaleur suffocante, que l'on peut toujours essayer de tromper un peu du côté de Coney Island, la grande plage populaire de Brooklyn, New York est en effet l'anti-thèse de Paris en été. Les restaus sont bondés, les événements culturels en tous genres, souvent gratuits et en extérieur, pullulent. Des festivals dans les parcs, aux films sur les toits. Imitant Paris, New York se fend même d'avoir sa plage en ville, dans le Queens, avec vue imprenable sur Manhattan.
Mais d'où me vient donc cette pressante envie d'aller voir si les trottoirs ne sont pas moins encombrés ailleurs?
Bastille Day. Vacation time is starting in France. Forget about having anything done until the end of August. So stick with New York, where more than ever, the city seems to be just packed, and not only with your usual summer tourists.
According to Time Out, we are in a mix of a new trend, the Staycation. Even the New York Times confirmed that summer-shares are soooo has been (and, yes sooo unaffordable too). The new thing, working or not, is indeed to stay in the city for the summer. Sure, there is plenty going on, in parks, rooftops and elsewhere. You can always hope for a little breeze at Coney Island or even try the new in town Beach on the East River. (no, no bathing, are you kidding?).Why then do I feel this sudden urge to walk on empty sidewalks?