A quoi reconnaît-on qu'une campagne électorale présidentielle bat de l'aile?
- Lorsque même les correspondants étrangers reçoivent un email leur proposant de solliciter une interview du candidat. L'intéressé : l'ancien gouverneur de Virginie Jim Gilmore
- Lorsque les candidats poireautent plus d'une heure après un débat télévisé accordant leur temps aux journalistes qui veulent bien daigner leur poser une ou deux questions. Les candidats: le même Gilmore, le sénateur Sam Brownback (l'enfant chéri pourtant des évangélistes qui semblent attendre un meilleur porte-parole), l'ancien gouverneur du Wisconsin Tommy Thompson (à ne pas confondre avec Fred, l'acteur, qui va se lancer dans la course incessamment) et le réprésentant Duncan Hunter (il est même allé prendre l'air sur le perron sans que personne ne l'assaille).
côté démocrate, on hésite à mettre le sénateur du Delaware Joe Biden dans ce groupe, étant donnée la propension notoire (et rédhibitoire?) de celui-ci à s'épancher même lorsqu'on ne lui demande rien.
Enfin, on peut mettre dans la catégorie des vice-présidentiables sérieux ceux qui font le déplacement vers les journalistes après un débat, mais autour desquels il faut jouer des coudes pour glâner une réponse tout en se prenant une caméra dans les côtes. Côté démocrate: le gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson ou le même (mais là on hésite pour les raisons déjà citées), Joe Biden voire le sénateur du Connecticut Chris Dodd.
Côté républicain, cette catégorie ne semble pas exister, il faudra trouver un autre critère.
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